Intervention Jean-Yves Sécheresse
Vous nous proposez d’établir un dispositif concernant les flottes de véhicules d’un certain nombre d’institutions comme la Métropole, le Département, la Région mais aussi de l’Etat, charge à chacune de ces entités d’en faire la demande à la ville sur la base d’un forfait que vous nous présentez dans ce rapport.
Si j’ai bien compris ce qui se disait en Commission, il s’agit essentiellement d’agir prioritairement en direction de la Métropole, je constate que pour le reste vos intentions sont floues. Ce qui est inquiétant c’est que le rapport ne nous dit rien, absolument rien, sur les relations nouées au préalable avec Monsieur le Préfet.
En étant muet sur la question, votre rapport entraîne notre doute. En effet, j’imagine que pourtant les véhicules de la Police Nationale ou ceux de SDMIS, vous n’imaginez pas les comptabiliser dans cette flotte qui serait celle de l’Etat. Il conviendrait par ailleurs de nous en dire un peu plus sur les véhicules d’autres flottes comme :
- la sécurité civile;
- les douanes;
- la gendarmerie ou l’armée
Qui, je l’imagine, sont exclus de recensement. Alors, Monsieur le Maire, merci de nous en dire un peu plus sur votre comptabilité ce d’autant que j’avais conduit quelques discussions avec la Police Nationale concernant certaines gratuités, ce Conseil Municipal n’étant pas le lieu pour en dire plus.
Bref, un en prenant en compte les véhicules de l’Etat liés à la sécurité ou au secours, il conviendrait que vous nous en disiez un peu plus sur la réaction du Préfet à votre projet de taxation.
Vous comprendrez Monsieur le Maire que votre copie est loin d’être précise car nous n’en savons pas plus sur le statut des véhicules liés à des urgences en matière de gaz ou d’électricité, rien n’étant par ailleurs dit sur les flottes :
- de Kéolis;
- des Hospices civils
J’espère que vous mesurez les défauts d’un projet ni fait, ni à faire, sachant que vous aurez à examiner les revendications de ceux qui estiment accomplir des missions spécifiques en direction du public. Je pense :
- à des professions médicales
- aux sociétés d’ambulances
sachant qu’en la matière, les taxis devraient faire valoir leur inquiétude.
Il est donc nécessaire que vous puissiez lors de cette séance répondre à toutes ces questions. Si d’aventure vous ne pouviez le faire, le groupe “Pour Lyon” souhaiterait le retrait de ce rapport. En cas de refus de votre part, nous serions dans l’obligation de voter contre.