Notre agglomération est la deuxième destination touristique en France après Paris en 2019. Six millions de visiteurs avant la crise Covid : 66% pour le tourisme d’affaires et 34% pour le tourisme d’agrément. 

Ces deux composantes générant près d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires et permettant l’emploi de près de 40 000 personnes dans des secteurs divers, hôtelleries bien sûrs, commerces, restauration bars, mais aussi agences de voyages, organisateurs d’évènements, agence de communication, professionnels du spectacle. 

Ce serait donc une véritable catastrophe si le tourisme demain s’effondrait dans la Métropole de Lyon. 

Ce serait d’ailleurs catastrophique non seulement pour Lyon, mais pour tous les territoires qui nous entourent : Beaujolais, Vallée du Rhône et de la Dombe. Parce que lorsque les touristes d’affaires viennent à Lyon, ils en profitent souvent pour visiter les alentours de Lyon.

Et ce tourisme que nous avons développé était un tourisme de qualité qui venait à la fois du fait de la réputation de nos évènements qu’ils se situent dans le champ économique, culturel ou sportif. 

Ce tourisme, nous souhaitions d’ailleurs qu’il ne soit pas concentré sur quelques mois, mais qu’il se développe toute l’année. 

C’est pourquoi nous avons développé la fête des lumières sur 4 jours, en fait c’était même plus sur les dernières années passées parce que nous avions perçu que le mois de décembre était un mois sans congrès d’affaires et donc un mois très creux pour tous les acteurs du tourisme. 

Avec la croissance de la durée de la fête des lumières, les hôtels de l’agglomération étaient devenus complets et même bien au-delà. 

C’est pour cela que nous avons souhaité que pendant les mois d’été il y ait de grands évènements culturels à Lyon. 

Gérard Collomb

Intervention de Gérard Collomb

J’aurai l’occasion de souligner lors du compte administratif 2020 quels sont pour notre métropole les éléments fondamentaux permettant de mener à bien les politiques qu’elle entend promouvoir.

L’activité touristique est à coup sûr un de ces éléments. 

Notre agglomération comme vous le savez est la deuxième destination touristique en France après Paris en 2019. Six millions de visiteurs avant la crise Covid : 66% pour le tourisme d’affaires et 34% pour le tourisme d’agrément. 

Ces deux composantes générant près d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires et permettant l’emploi de près de 40 000 personnes dans des secteurs divers, hôtelleries bien sûrs, commerces, restauration bars, mais aussi agences de voyages, organisateurs d’évènements, agence de communication, professionnels du spectacle. 

Ce serait donc une véritable catastrophe si le tourisme demain s’effondrait dans la Métropole de Lyon. 

Ce serait d’ailleurs catastrophique non seulement pour Lyon mais pour tous les territoires qui nous entourent : Beaujolais, Vallée du Rhône et de la Dombe. Parce que lorsque les touristes d’affaires viennent à Lyon, ils en profitent souvent pour visiter les alentours de Lyon.

C’est pourquoi depuis notre premier mandat la précédente équipe a eu une volonté forte, d’abord celle de développer les équipements : Parc Eurexpo agrandi, réalisation de la salle 3000 et du nouveau Palais des Congrès. 

Ensuite celle d’attirer à Lyon les grands évènements, les grands congrès, les grands salons. 

C’est comme cela que s’est fait la montée en puissance du tourisme à Lyon où avant le Covid, on entendait parler toutes les langues car des touristes venaient du monde entier : Amérique, Australie, Asie.

Car chers collègues les grands salons je pense au SIRHA, je pense au salon de l’Industrie mais aussi à Pollutech, aux grands congrès de médecine ne peuvent être que mondiaux.

C’est pourquoi, par exemple, nous avons cherché à développer des vols à destination des grandes villes européennes, mais aussi vers les autres continents : américain via le Canada, vers Dubaï, hub aujourd’hui mondial.

Et ce tourisme que nous avons développé était un tourisme de qualité qui venait à la fois du fait de la réputation de nos évènements qu’ils se situent dans le champ économique, culturel ou sportif. 

Ce tourisme, nous souhaitions d’ailleurs qu’il ne soit pas concentré sur quelques mois, mais qu’il se développe toute l’année. 

C’est pourquoi nous avons développé la fête des lumières sur 4 jours, en fait c’était même plus sur les dernières années passées parce que nous avions perçu que le mois de décembre était un mois sans congrès d’affaires et donc un mois très creux pour tous les acteurs du tourisme. 

Avec la croissance de la durée de la fête des lumières, les hôtels de l’agglomération étaient devenus complets et même bien au-delà. 

C’est pour cela que nous avons souhaité que pendant les mois d’été il y ait de grands évènements culturels à Lyon. 

Mes chers collèges, vous le voyez, même des équipes à la sensibilité différente de la nôtre.

Je pense à Paris par exemple mènent aujourd’hui des campagnes de communication pour attirer à nouveau du tourisme.

Serions-nous la seule grande agglomération à vouloir réduire nos visiteurs aux habitants d’Auvergne Rhône Alpes ?

Ce serait là un repliement qui serait préjudiciable non seulement aux entrepreneurs lyonnais engagés dans ce secteur mais aux acteurs de nos grandes institutions culturelles ou sportives dont le rêve est d’attirer à Lyon des spectateurs venant du monde entier. 

Comment ne pas voir par exemple que le rêve des directeurs et des artistes de notre auditorium, de notre orchestre, de notre opéra, de nos musées, de nos festivals est d’attirer à Lyon celles et ceux qui se rendent aujourd’hui à Leipzig, à Bayreuth, à Milan ou dans d’autres grands lieux de culture.

Mes chers collègues, n’affaiblissez pas le rayonnement de Lyon, l’excellence reconnue de notre Métropole.

Car la volonté d’excellence ne serait être opposée à la volonté de diffusion au plus grand nombre. C’est au contraire par l’excellence que l’on suscite des vocations dans tous les domaines.


Conseil de la Métropole de Lyon du 21 juin 2021

Dossier N° CP-2021-579 – développement économique, numérique, insertion et emploi – Taxe de séjour – Tarifs applicables à compter du 1er janvier 2022 – 

Intervention de Gérard Collomb

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