Monsieur le Maire,

Mesdames, Messieurs les élus,

Chers collègues,

La présente délibération consiste à accompagner plusieurs structures d’éducation populaire en grandes difficultés.

Ce vote est important car il va permettre à des associations de pouvoir continuer leur activités, dans un contexte particulièrement difficile et que nous connaissons tous. 

Difficultés liées : 

  • Aux difficultés de recrutements, et donc la hausse du recours à l’interim.
  • Hausse des couts salariaux, liés aux revalorisation dans les conventions.
  • Hausse des frais de fonctionnement de structures, notamment liés aux dépenses énergétiques.

Vous avez reçue madame l’adjointe une lettre ouverte en ce sens. Le signe qui est donné aujourd’hui, par notre conseil municipal unanime, c’est aussi, un signal donné aux : 

  • 600 administrateurs bénévoles dirigent ces structures 
  • 2 000 bénévoles donnant de leur temps à ces associations, ce qui correspond à 130 ETP. Je rappelle que les bénévoles ne se substituent pas à l’emploi des  2800 salariés qui travaillent dans ces associations.

Il n’y a pas ou peu de champs d’activités qui « échappent » aux associations d’éducation populaire qui sont des acteurs majeurs de notre Ville, indissociables de nos politiques publiques et qui bénéficient d’un ancrage local fort, en proximité à l’échelle des quartiers.

Les centres sociaux, à travers le mouvement unique de vendredi dernier, et le centre social à ciel ouvert qui sera proposé samedi 8 juillet 2023, souhaitent nous alerter tous sur ce que représenterait notre ville « sans centres sociaux ». Je vous incite tous à être présent le 8 juillet, place Carnot. 

Il est important de rappeler aujourd’hui, que nos MJC, CS et ME ont une capacité d’innovation et d’expérimentation sur laquelle nous pouvons nous appuyer.

C’est un axe qui est essentiel, et il est nécessaire de dégager un consensus  car nos associations partenaires ne sont pas des prestataires. Le cadre de travail est clair, transparent et plutôt sain. C’est un partenariat sur un projet social qui permet aussi d’accompagner au plus près les associations de notre ville, tout en garantissant ce qui est leur ADN, c’est-à-dire un fonctionnement démocratique et une indépendance associative. 

Ainsi, dans notre ville, il est nécessaire aussi de faire confiance aux structures de proximité, et de ne pas forcément vouloir faire appels à de nouvelles structures, pour par exemple, qu’elles mettent en œuvre   : 

  • Vie démocratique et pouvoir d’agir.
  • Générations cuisines sur les questions d’alimentations 
  • Quinzaine du développement durable.

Etant actuellement en période de dialogue de gestion, la question est, comme nous l’avions abordée en début d’année : comment intégrer ces aides exceptionnelles dans le budget de fonctionnement des structures. Autrement dit, comment être certains de ne pas nous retrouver dans 6 mois à voter de nouvelles aides exceptionnelles.  

Cela nécessite, et je sais que le travail est entrepris aussi par les services, des rencontres afin de mutualiser des initiatives et de s’adapter dans la concertation ; c’est là une première piste à ne pas négliger. Par exemple sur le quartier de la Duchère, de poursuivre le travail en commun déjà établi avec les centres sociaux, MJC et même ME, sans que de nouveaux acteurs ne troublent cet équilibre fragile et précaire. Tout en connaissant les difficultés de la maison de l’enfance. 

Cela nécessite entre la Ville de Lyon et nos associations confiance, bienveillance et partenariat, le tout dans une relation de responsabilité partagé. 

Je vous remercie.

Rapport n°D_23_0296

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