Intervention de Yann Cucherat
Vous nous demandez ce matin de voter la programmation pluriannuelle des investissements pour votre mandat. Le montant et la liste des opérations présentées peuvent sembler impressionnants. Le montant affiché 1250 millions et la liste des opérations présentées 298 millions pour le scolaire, 141 pour les espaces publics, 115 pour la culture et le patrimoine, 60 millions pour la petite enfance et je pourrai poursuivre ainsi pour chaque chapitre.
Sauf qu’il s’agit d’autorisations de programme. Or ce qui compte dans un mandat, ce ne sont pas les autorisations de programme mais les crédits de paiements. Et ceux-ci sont déjà plus modestes, 800 millions d’euros sur la période 2021-2026 soit 135 millions d’euros par an.
Lors de l’élaboration de la précédente PPI nous avions procédé différemment puisque le montant des autorisations de programme avaient été fixé à 857 millions au départ et que nous avions augmenté ce montant au fur et à mesure que nos projets se précisaient pour atteindre 1063 millions d’euros.
Les crédits de paiement avaient été inscrits, eux, à 600 millions d’euros révisés à 650 millions d’euros par la suite. Sur la période 2014-2020 les crédits consommés auraient sans doute atteint 630 millions soit un chiffre assez proche du but fixé s’il n’y avait pas eu la crise COVID en 2020 et l’arrêt d’une grande partie des projets. Ils ont été finalement de 615 millions.
Nous avions fait par ailleurs, et ce serait intéressant de savoir si vous avez procédé de la même manière, une analyse de tous les projets pour distinguer ceux entraînant des coûts de fonctionnements supplémentaires et ceux induisant au contraire des économies. Parce que c’est une chose d’annoncer que l’on va investir, c’en est une autre de financer les dépenses de fonctionnement générées par les équipements réalisés.
Pour notre part, nous avions donc distingué dans la PPI élaborée au début du mandat les projets générant des coûts de fonctionnement -leur montant était de 166M€-, les projets à coût de fonctionnement constants -ils représentaient 312M€-, les projets générant des économies -ils se étaient de 142.908M€-, enfin les projets qui demandaient une analyse plus fine pour évaluer les coûts futurs -soit 271M€-.
C’était de bonne méthode.
Car, pour ne prendre qu’un exemple, lorsque je vois que dans votre PPI vous annoncez la création de 22 crèches et de 16 RAM, que ces crèches soient municipales ou associatives, il faudra en prévoir les coûts de fonctionnement en personnel. Sachant que le niveau optimal pour une crèche est de 42 berceaux et qu’il faut une dizaine de personnes pour en assurer l’encadrement, on voit quelle est l’ampleur des dépenses en personnel.
Pour mieux valoriser votre PPI, vous pointez volontiers le caractère modeste de celle du dernier mandat. C’est vrai, si on la compare aux précédentes. Nous avions réalisé 680M€ d’investissement sur le premier mandat, 699 millions sur le deuxième et nous avions prévu seulement 650 millions dans la dernière. On aurait pu théoriquement s’attendre à ce qu’au contraire elle monte en puissance. Mais toutes les villes de France ont été contraintes de réduire leurs ambitions du fait de la baisse des dotations intervenues à partir de 2014. Elle était drastique. J’en rappelle les chiffres ; les dotations de l’Etat pour la ville de Lyon étaient de 98,7 millions en 2014, elles sont descendues à 85,8 millions en 2015 puis à 72,1 millions en 2016 pour atteindre 64,1 millions en 2017 soit une perte cumulée de 95,5 millions d’euros sur quatre ans.
Encore à partir de cette date avons-nous été limités pour ce qui est des dépenses de fonctionnement par le contrat signé avec l’Etat.
Nous aurions pu laisser filer la dette, réduire notre autofinancement mais cela nous amenait droit dans le mur. Nous avons donc choisi de faire le contraire et de mettre en place un plan de marge de manœuvre qui nous évite une telle situation, mais nous avons connu quelques années où il était difficile de construire un budget et d’éviter l’effet ciseau. Du coup cela rendait encore d’analyser au plus près nos investissements pour voir quelles seraient les dépenses de fonctionnement futures.
Mais c’est parce que nous avons agi de la sorte que, non seulement nous avons pu faire face, mais que d’année en année nous avons pu augmenter à nouveau notre épargne brute passant de 71 millions d’euros en 2014 à 109 millions d’euros en 2019.
Si nous n’avions pas agi ainsi, augmenté notre épargne brute et pu réduire notre dette, je ne sais pas comment nous aurions pu affronter les dépenses et pertes de recettes que la COVID a entraînés en 2020 : 45 millions d’euros.
Le plan marge de manœuvre était contraignant mais c’est lui qui a permis qu’aujourd’hui malgré la crise de la COVID nous vous laissions une situation financière assez exceptionnelle comme vous le reconnaissez vous-même.
Si nous avons pu le faire c’est que nous avons géré avec rigueur, surveillé l’évolution de nos dépenses de fonctionnement et en particulier la croissance de notre masse salariale qui représente aujourd’hui 56% de ces dépenses de fonctionnement avec un poids dans le budget qui ne peut permettre de se laisser aller à des dérapages sauf à connaître de sérieuses difficultés.
Cela nous a-t-il empêché d’avoir une politique sociale généreuse vis-à-vis des personnels ? Non ! Nous avons au cours du mandat veillé par exemple à ce que nos salariés bénéficient d’une couverture sociale importante (avec le financement des mutuelles, de conditions de travail que nous avons améliorées pour éviter l’usure professionnelle. Enfin nous avons réalisé un effort particulier sur 2019 en témoignage de remerciements pour l’action de nos agents (évolution du régime indemnitaire et augmentation de la valeur faciale des tickets restaurants).
Alors me dira-t-on : oui mais la contrepartie de vos performances financières est de nous laisser une lourde dette écologique, patrimoniale et sociale.
Touché par ces remarques, j’ai voulu regarder à nouveau tous les comptes administratifs, année après année depuis 2014 pour voir quelle avait été notre action dans ces domaines.
Je ne vous ferai pas la liste de tous les projets réalisés mais je voudrais quand même mettre quelques points sur les i.
Pour ce qui serait de la dette écologique, de l’absence d’actions pour conjuguer ville et nature je voudrais rappeler les faits suivants :
En 2012 nous acquérons le parc Chambovet, devenu le poumon vert de tout ce secteur de la ville.
En septembre 2014 nous achevons l’aménagement du parc du Vallon à la Duchère – 11 hectares-, nous inaugurons le clos Layat. Nous ouvrons concomitamment la première tranche du parc Blandan, puis nous en lançons la seconde tranche 3 hectares avec 3 espaces principaux : l’esplanade, le fort et les douves avec bien sûr cette passerelle en surplomb sur une canopée que M. le Maire se plait si souvent à évoquer. Il ne l’a donc pas totalement inventée.
Nous réalisons le parc Zénith sur la friche RVI Feuillat, nous aménageons les secteurs des rives de Saône qui ne l’étaient pas encore : secteur Quai Saint Antoine et plus récemment secteur Kitchener – nord de la Confluence. Nous prolongeons la rue Garibaldi dans sa deuxième tranche. (Avez-vous abandonné la troisième ?) Enfin nous lançons le projet de la forêt d’Asie au parc de la Tête d’Or et je pourrais citer bien d’autres réalisations.
Pour ce qui est de la végétalisation de notre ville et de l’aménagement des espaces publics nous n’avons donc pas attendus que s’installe une autre majorité.
D’ailleurs quand j’examine votre projet de PPI, je vois que beaucoup de vos projets ne sont que l’achèvement de ceux que nous avons réalisé puisque vous évoqué la rue Victor Hugo, la promenade Moncey, la place Varillon, l’îlot de Fontenay, la promenade piétonne liaison Patey-Duret, l’extension du parc Montel, la liaison Marietton-Duchère, le PUP Patey, le PUP Saint Vincent de Paul, le PUP Ginko.
Alors, certes je veux bien reconnaitre qu’il y a quelques projets nouveaux, la création d’un square rue du bon Pasteur, mais si ce que m’on dit les services est une réalité, vous allez avoir sur ce terrain quelques difficultés.
M. le Maire, je vous donne acte de la forêt urbaine de la rue Docteur Bouchut. Comme elle est située à proximité immédiate de la gare, veillez à y mettre de la vidéoprotection et pour que celle-ci marche de ne pas planter de feuillus trop denses car en été cela empêcherait de pouvoir obtenir des images.
Enfin comme projet ambitieux, il y a le grand parc des Balmes de Fourvière, mais qui manquera sans doute de continuité car pour aller d’espaces naturels en espaces naturels il faudra emprunter bien des voieries.
Pour ce qui est de la nature en ville on ne saurait donc nous accuser d’inactivité coupable.
Alors est-ce en matière de transition énergétique que nous aurions péché. L’ADEME n’est en tout cas pas de cet avis puisque la ville de Lyon après avoir obtenu une première labellisation Cit’ergie en 2015 où elle avait atteint un score de 57,3% a une nouvelle fois été promue en 2019 avec un score de 65,5% devenant ainsi la deuxième grande ville de France la plus engagée pour ce qui est de la transition énergétique.
La commission nationale soulignait que cette place récompensait, je cite des améliorations sensibles dans 3 domaines : « la planification des actions énergie-climat, les mobilités et l’organisation des services municipaux. Elle reconnait ainsi les différentes actions menées pour la réduction de nos émissions et l’adaptation au changement climatique avec comme points remarquables : la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 25,2% entre 2010 et 2018, la baisse de 8% des consommations énergétiques de la ville entre 2000 et 2017, et deux actions que vous signalez comme majeures dans votre PPI, mais qui sont l’œuvre de la précédente majorité : le contrat passé pour une électricité de la ville provenant à 100% de sources renouvelables et la baisse de 35% de la consommation d’électricité pour notre éclairage depuis 2000 alors même que la ville compte chaque année mille points lumineux supplémentaires.
Quand à l’implantation de photovoltaïque 4300 m² ont déjà été installé sur les bâtiments municipaux avec une volonté d’intégration systématique dans les projets prévus. Je pense que ce n’est pas si mal pour une équipe qui pratiquait l’inaction climatique.
Mes chers collègues, je ne veux pas passer en revue tous les chapitres de votre PPI mais j’aborderais puisque c’est là notre troisième faiblesse ce qui concerne le patrimoine.
Pour ce qui est du scolaire je rappelle que nous avons ouvert dans ce mandat les groupes scolaires Antonin Laborde en septembre 2014, Simone Veil, Françoise Heritier, Joannes Masset, Julien Duret, les modulaires préfigurant le groupe scolaire Duvivier Cronstadt à Blandan, que nous avons procédé à l’extension du groupe Léon Jouhaux, que nous avons installé des préfabriqués à la Cité Internationale, que le groupe scolaire et l’EAJE de la Confluence sont en travaux bien avancés, que nous avons pratiqué des rénovations et des extensions lourdes sur les groupes Joliot Curie, Louis Pergaud, Jean Jaurès, Lumière, Anatole France, Lucie Aubrac… pour ce qui est des réalisations les plus significatives.
Pour les bibliothèques, nous en avons réalisé trois dans ce mandat, la bibliothèque Marguerite Yourcenar dans le 3ème Est, la bibliothèque Hannah Arendt dans le 7ème, la bibliothèque Clémence Lortet dans le 6ème arrondissement avec, je veux le souligner, un projet initié par le maire du 6ème.
Aujourd’hui nous avons donc 16 bibliothèques, dans tous les arrondissements avec pour ce qui est de la bibliothèque municipale des investissements dans chacun de nos mandats à la fois pour améliorer le confort des usagers mais aussi pour rénover le silo de stockage des livres ( 2 millions de documents) dont les travaux ont commencé en 2017.
Toujours pour ce qui est du patrimoine mais cette fois-ci du patrimoine sportif nous avons dans ce mandat terminé le centre nautique Tony Bertrand, réalisé la halle aux fleurs à la confluence, construit le gymnase du Bon Lait, le gymnase Viviani, requalifié la piscine Saint Exupéry, passé le contrat de performance énergétique sur la piscine de Vaise, réalisé de gros travaux sur la patinoire Charlemagne.
Le partenariat public, privé nous a permis par ailleurs de rénover le stade de Gerland ? Et quelle rénovation ! avec dans l’enceinte du stade la requalification prévue de la piscine Tony Garnier.
Pour ce qui est de la culture nous avons rénové le palais de Bondy, l’église Saint Bonaventure, la fontaine Bartholdi, signé pendant ce mandat deux conventions patrimoine ville – Etat, l’une pour 2012 – 2017 qui nous ont permis de rénover l’église Saint Irénée, l’église Saint Bruno des chartreux, le temple du change, l’église Saint Pothin, le musée de Gadagne, le carillon de l’église Saint-Louis de la Guillotière, la deuxième signée en 2019 pour 5 ans à hauteur de 11 millions d’euros dont 2 pour l’Etat. Ce qui va permettre de rénover d’autres bâtiments emblématiques de notre ville.
Je ne saurais oublier que dans ce mandat a été réalisé aussi la rénovation du Grand-Hôtel-Dieu et de sa chapelle. Heureusement que je n’ai pas écouté certains de vos amis qui voulaient que cette rénovation soit financée par la Ville pour un projet public parce qu’à 400 millions de coût des travaux, c’est les deux tiers du budget du mandat dernier qui auraient été nécessaires. A ce moment-là que n’auriez-vous pas dit sur la vétusté du patrimoine de la Ville de Lyon.
Il parait que le déficit était aussi social. Mais là encore dans le dernier mandat nous avons effectué la rénovation du centre Pierre Valdo, la réhabilitation de la résidence de personnes âgées Jean Zay, l’opération majeure effectuée sur la résidence Rinck, les réalisations de l’EAJE Desaix, du centre social et de l’EAJE Langlet-Santy mais aussi pour la petite enfance l’ouverture de Rochaix 2, la relocalisation et l’extension des Ourson, l’extension de Simone de Beauvoir, l’extension de Delore, l’extension des Lionceaux, celles des Petits Gones du 8ème , la relocalisation et l’extension des Lucioles, la création de l’escale de Nelly sur le PUP Berliet, la relocalisation et l’extension de la Ronde enfantine devenue Ronde des Colibris, la nouvelle crèche de l’industrie, de Blandan avec de nouvelles places qui sont en projet pour le prochain mandat, centre social du quartier vitalité en cours, crèche à proximité de l’école de la Confluence, Zac des Girondins, PUP Duvivier, PUP Ginko, PUP Saint-Vincent-Patay, crèche Vaise Gorge de Loup. Pas si mal pour un secteur que vous dites délaissé.
Sans passer tout en revue, je ne saurais manquer d’évoquer l’engagement de la ville pour ses hôpitaux (20 millions d’euros) pour faire en sorte qu’ils soient à la pointe de la modernité, avec une somme identique de la Métropole de Lyon. Pendant nos trois mandats, nous avons reconverti trois sites l’Antiquaille, Debrousse, l’Hôtel-Dieu, modernisé la Croix-Rousse, Lyon Sud où bientôt arrivera le métro (parce que nous nous construisons des métros), Lyon-Est et enfin lancé le grand projet de restructuration d’Edouard Herriot qui a déjà aboutis à la réalisation d’un plateau technique où sont désormais regroupés plusieurs blocs opératoires.
Pour en terminer avec l’évocation de notre patrimoine j’ose à peine vous parler de celui qui concerne la vidéoprotection, parce que je sais que certains d’entre vous y sont rétifs. Mais vous avez entendu ce que disait le procureur de la République et le Préfet à la sécurité dans la réunion que nous avons eu récemment eux où ils affirmaient qu’ils ne sauraient assurer la tranquillité publique sans vidéoprotection. La Ville de Lyon a aujourd’hui 569 caméras implantées sur l’espace public, 636 installées sur 53 bâtiments. Vous vous rendrez compte rapidement vous aussi qu’elles sont indispensables et n’aurez pas besoin de demander un rapport à l’université de Grenoble pour justifier de leur prétendue inefficacité.
Mes chers collègues dans votre PPI, vous avez listé de nombreux projets et à bon droit parce que dans une ville il y a toujours beaucoup à faire. Mais vous le verrez, le temps de la ville est celui du temps long.
Je n’ai pas parlé d’aménagement urbain mais vous allez poursuivre (Et peut-être ne les achèverez-vous pas) à moins que vous ne souhaitiez aussi faire trois mandats des opérations que nous avions engagées avec la Métropole alors Communauté Urbaine dès 2001.
C’est parce qu’une ville se construit dans la continuité que les glissements opérés de mandat à mandat atteignent les 440 millions d’euros. Cela se réalise pratiquement lors du renouvellement de chaque mandat.
Et dans le dernier nous avions eu nous-même un glissement de projets à hauteur de 250 millions d’euros. Le pire d’ailleurs, croyez-moi, serait de n’avoir aucun projet en cours et d’avoir tout à inventer. C’est là la situation que j’ai connue en 2001 quand Raymond Barre parce qu’il avait été obligé d’acheter le périphérique nord (sans lequel soit dit en passant on ne pourrait guère relier le Nord-Est et le Nord-Ouest de l’agglomération), avait arrêté tous les projets et où nous avons été obligés de partir d’une feuille blanche.
Dernière remarque : pour réaliser 800 millions d’euros de crédit de paiement sur les 1250 millions d’autorisation de programme il faudra que l’intendance suive, c’est-à-dire que notre ville garde la même dynamique économique – attention à ne pas casser le projet Part-Dieu , la même dynamique immobilière, attention à votre politique en matière de logement, la même attractivité commerciale, attention à une politique qui voudrait éliminer toutes les voitures de la ville, au moment même où tous les constructeurs du monde sont en train de passer à la voiture électrique non émettrice de gaz à effet de serre, de pollution, et qui va réduire considérablement le bruit de la circulation dans nos villes. Après-demain d’ailleurs nous passerons aux véhicules à hydrogène propre. Si on veut lutter pour le climat, ce sont ces changements là qu’il faudrait accélérer, anticiper dans notre ville dès aujourd’hui.
On doit décarboner notre mobilité, on ne saurait sans passer. Cela est vrai pour ce qui est des personnes âgées les grandes oubliées de votre PPI, alors au cours de nos trois mandats nous avions tenus à rénover l’ensemble des résidences de personnes âgées et construit de nouveaux EHPAD. car comme chacun tout le monde ne pourra pas se déplacer en vélo ou en trottinette mais même aller chercher les transports en commun.
Oui M. le Maire, un certain nombre de lyonnais sont inquiets des politiques que vous voulez mener. Mais je ne doute pas qu’avec le temps vous puissiez comprendre que la réalité est peut-être plus complexe que dans le monde des idées. Vous pourrez alors adapter vos politiques.
Bref, je suis un optimiste invétéré. Je pense qu’on peut toujours changer car vous connaissez le proverbe latin, ce n’est pas se tromper qui est grave, Errare humanum est, c’est persévérer qui est diabolique, sed perseverare diabolicum.