Monsieur le Président,
Madame la Vice-Présidente,
Chers collègues,
Deuxième plus grande place de la Métropole après la place Bellecour, la place de la Liberté est aujourd’hui encore qu’un immense parking à ciel ouvert de 400 places.
Dès 2020, avec le Maire de Bron et notre conseil municipal, nous avons travaillé à réaménager cette place. Mais cela ne peut se faire sans la Métropole. Cette collaboration est lancée, et nous pouvons nous en réjouir.
Nous délibérons aujourd’hui sur le bilan de la concertation qui a été menée l’année dernière. Réunion publique, ateliers citoyens, contributions écrites… Ces deux mois de concertation ont été un vrai succès et je tiens avant tout à remercier l’ensemble des équipes métropolitaines et municipales pour ce travail collectif.
Les conclusions de cette concertation sont sans surprise et rejoignent exactement les premières propositions que la Ville de Bron a pu émettre. Car oui Madame Brunel à Bron nous pensons aux brondillants et nous connaissons notre territoire.
Végétalisation et attractivité, voilà les deux grands besoins des brondillants. Ces trajectoires s’inscrivent parfaitement dans les politiques environnementales et économiques que nous développons sur notre Ville. Plantation d’arbres, réaménagement des cours d’écoles et de nos espaces publics, aires de jeux inclusives, installation de nouveaux commerces de proximité, notre dynamique est claire. Nous sommes donc impatients de pouvoir mettre en œuvre ces belles actions sur cet espace public prometteur.
Une attente particulière est ressortie autour des mobilités, et cette demande est une fois encore partagée par la Ville : nous espérons un accompagnement global et multimodal sur l’ensemble du territoire afin que ce projet s’inscrive en cohérence avec notre plan piéton, notre plan vélo et les offres de transports collectifs disponibles.
Cet accompagnement est aussi nécessaire pour ajuster l’évolution du stationnement. Sujet préoccupant comme en témoigne, une fois de plus, le bilan de la concertation. À Bron, nous avons le souci de réaliser des projets les plus constructifs possibles et d’optimiser notre temps, c’est pourquoi nous avons déjà étudié ce sujet sur nos fonds propres. Cette étude a démontré que l’ensemble des 400 places n’est pas nécessaire au quotidien et que 50% de celles-ci peuvent être facilement réaménagées pour d’autres usages. Nous abordons donc ces questionnements en responsabilité et avec sérénité. Cependant, il est nécessaire que la Métropole porte une attention toute particulière à l’accessibilité et la connexion de cette place avec l’ensemble des réseaux de mobilités à proximité.
En conclusion, nous ne pouvons que nous féliciter du travail réalisé jusqu’à présent. Nous espérons donc naturellement que la suite se déroule dans les mêmes conditions.
Nous voterons pour.
Intervention de Marion Carrier en Conseil de la Métropole du 29 janvier 2024.
Délibération N°2024-2157