« La Fête des lumières, c’est bien toute une ville qui se mobilise pour accueillir au mieux et valoriser nos savoirs faire.«
Monsieur le Maire,
Chers collègues,
Mesdames et messieurs,
Avec cette délibération, notre groupe souhaite à revenir sur la dernière édition de la Fête des Lumières. Nous connaissons l’engagement que représente l’organisation de cet évènement, et nous tenons à remercier tous ceux qui y concourent : salariés de la Ville de Lyon, artistes, créateurs, tous les professionnels, mais aussi les habitants, bénévoles, forces de l’ordres, agents de sécurité, employés des TCL, …
La Fête des lumières, c’est bien toute une ville qui se mobilise pour accueillir au mieux et valoriser notre ville et tous nos savoirs faire. Le succès des « Lumignons du cœur » se confirme également avec une somme record obtenue à l’occasion du centenaire du centre « Léon Bérard ».
La Fête des Lumières a également une dimension culturelle que nous devons conserver, celle de présenter des œuvres illuminées au plus grand nombre. Présenter une telle œuvre de qualité aux habitants est un acte important, il est nécessaire qu’elle soit accessible, dans tous les sens du terme, y compris d’une point de vue de compréhension.
Car il existe bel et bien une politique culturelle à Lyon, contrairement aux dires d’une éphémères adjointe au Maire de Lyon, qui n’avait pas particulièrement brillé lors de son expérience à la Fête des Lumières. Il est nécessaire à cette occasion de laisser les énergies et les envies s’exprimer dans nos quartiers. En effet, beaucoup ont pu être surpris par des ambiances, un ton particulièrement triste et des quartiers lyonnais peu illuminés. Et s’il ne s’agit de ne pas de confondre Fête des Lumières et illuminations, par exemple, voir le quartier des lumières sans animation, presque éteint, un soir de 8 décembre, cela donne une impression bien étrange.
Nous comprenons les contraintes qui s’imposent à la Ville de Lyon, contraintes de sécurité qui d’ailleurs ne sont pas « derrière nous ». Des demandes contradictoires s’imposent à vous, entre organiser une Fête des Lumières « partout » comme vous l’aviez promis et une réalité toute autre, telle qu’elle apparaît aujourd’hui.
Il en est de même sur des installations proposées. Il s’agit de véritables créations artistiques et doivent être consacrées comme telles. Bien entendu, chacun est libre de ses goûts, de ses préférences personnelles, qui peuvent, par exemple, faire préférer l’œuvre de la Fresque des Lyonnais à celle de la place Bellecour, pourtant retenue par un choix indépendant comme étant l’œuvre « favorite » du public.
Ainsi, je regrette que vous n’arriviez pas à communiquer avec la Région, le temps d’une trêve de 4 jours dans l’année, pour inclure le spectacle de la basilique de Fourvière au programme de la Fête des Lumières.
Evidemment, nous constatons aussi votre nouvelle approche de la Fête. Désormais, vous vous inspirez du modèle lyonnais en cherchant à conjuguer un dynamisme local, l’attractivité et un rayonnement de la ville de Lyon, au moins pendant quatre jours.
Je vous remercie.