« Monsieur Président […] Vous avez réussi à transformer cette collectivité qui doit être une collectivité de partage […] pour en faire autre chose, en faire un objet purement politique et idéologique« 

Je vais faire une intervention courte Monsieur Président, car je ne voudrais pas que l’exercice des interventions préalables devienne un acte obligé pour se donner l’impression comme c’est trop souvent le cas et particulièrement dans les groupes de la majorité, que le groupe au travers de l’orateur existe politiquement. 

J’aurais pu parler encore et encore une nouvelle fois de votre gouvernance et de votre méthode pendant ces trois ans passés. Gouvernance, attitude personnelle et de nombreux de vos vice-présidents qui explique la proposition de loi de Monsieur Blanc, qui est non seulement une erreur fondamentale, je ne reviendrai pas sur ce qu’on a déjà dit lors du rapport du sénat, erreur fondamentale mais surtout un petit coup politique vis-à-vis des petites communes. Pour autant, la responsabilité, la faute, vous en incombe de par votre gouvernance, votre attitude, votre méthode, ne vous en déplaise, dont tout le monde maintenant reconnait que c’est un réel problème. Il n’y bien que vous, Monsieur Président, qui ne le reconnaisse pas, ou ne veut pas le reconnaître comme une incapacité à se remettre en question. Problème car vous avez réussi à transformer cette collectivité qui doit être une collectivité de partage, de co-construction non seulement avec l’ensemble des élus élus au suffrage universel, mais également avec l’ensemble des communes, petites ou moyennes ou plus grandes communes, qu’elle soit de votre majorité, une collectivité de dynamique de projets communs où l’intérêt général est l’objectif absolu. Cette collectivité n’est pas les comme autres : d’une force, vous en avez fait une faiblesse. Vous avez fait le choix d’en faire autre chose d’en faire un objet purement politique et idéologique, un objet de tensions et de conflits avec les autres et notamment les communes qui ne sont pas d’accord avec vous. Là où une vision commune devrait pouvoir se dégager, nous n’avons que des tensions stériles. Et du coup, j’aurais pu vous parler de votre inefficacité durant ces trois années dans ce qui était selon vous le dernier mandat pour le climat. Car l’aboutissement de tout cela est bien le fait que 3 ans après, nous ne voyons pas le fruit de vos résultats, nous ne voyons pas l’efficacité de vos politiques conçues uniquement entres vous, en entre soi, nous ne voyons pas ce qui est mieux, on voit plus le moins bien, que le mieux par rapport aux autres collectivités, quelque soit leur couleur politique qui ont pris à bras le corps l’urgence climatique dans un état d’esprit de concorde et d’efficacité.  C’est votre choix, et j’espère, qu’au-delà de vos politiques de communication et de marketing politique, les Grands lyonnais vous le signifierons.

Je préfère donc utiliser les minutes qui vont venir pour que nous puissions collectivement et nous allons le faire en votant, j’imagine unanimement tout à l’heure, les subvention d’aide au Maroc et au peuple libyen, apporter tout notre soutien au Maroc, et surtout au peuple marocain, et surtout aux victimes de cette catastrophe, ainsi qu’aux victimes du peuple libyen qui non seulement est victime d’une catastrophe naturelle, mais qui est aussi victime d’une désorganisation totale de l’État libyen.

Exprimer également notre inquiétude quant à ce qui se passe en Arménie et plus particulièrement au Haut-Karabakh. La guerre que mène l’Azerbaïdjan depuis trois ans dans le Haut-Karabakh n’est territoriale qu’en apparence, on le sait. Dans ce conflit, il s’y loge un risque d’extermination de la population du Haut-Karabakh et de destruction d’une terre arménienne sous couvert d’une opération de reconquête. Ne l’oublions pas. 

Merci.

Intervention de Louis PELAEZ au Conseil métropolitain des 25 et 26 septembre 2023

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