Ce 8 novembre, la Ville de Lyon accueille au sein de l’hôtel de ville le forum de la « finance éthique » avec en point d’orgue, une table ronde animée par Audrey HENOCQUE, Première adjointe.
Pourtant, malgré le caractère « éthique » autoproclamé, les Verts ne seraient-ils pas là en train d’ouvrir (in)consciemment les portes de la Mairie à une mouvance ésotérique aux dérives sectaires, et ce, au détriment des (vrais) représentants de la finance éthique ?
En effet, cet événement soutenu en grande pompe par la municipalité, interroge par la présence et la tribune offerte à plusieurs organismes dont en premier lieu, la NEF.
La NEF, pour Nouvelle Économie Fraternelle, est une banque fondée par des tenants de l’anthroposophie, un mouvement ésotérique que la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires (MIVILUDES) classe dans son rapport 2021 comme une « multinationale des dérives sectaires ». Bien que cette banque se défende de tout lien avec l’anthroposophie, la consultation de la liste des financements attribués par la NEF ces dernières années laisse à conclure qu’un certain nombre de projets financés et soutenus relèvent pourtant bien de la promotion des idées de l’anthroposophie.
Cet établissement bancaire controversé est omniprésent dans l’action des Verts de la Ville de Lyon et de la Métropole depuis deux ans. Par leurs actions, les Verts participent ainsi de manière proactive au développement des activités de cette banque privée, et plus généralement soutiennent un certain nombre de projets présentant un caractère anthroposophique.
La Ville de Lyon est même allée jusqu’à souscrire un emprunt de 3 millions d’euros auprès de la NEF !
Alors que les Verts s’apprêtent à faire entrer la NEF dans les salons dorés de l’Hôtel de Ville et à légitimer publiquement ses activités, nous refusons qu’une fois de plus sous cette mandature, l’argent public participe de manière (in)directe au développement des idées promues par l’anthroposophie et d’autres mouvances ésotériques.